La version de l’ogre par les CE2/CM1

, par monteil

Toute ma vie j’ai été un terrible ogre répugnant. Mais il y a quelques temps tout a changé dans ma vie.Un jour je suis rentraille chez moi et j’ai dit à ma vilanasse de femmasse :
 - Meuf alabouf ragougnasse vinasse fissa fissa, qui voulait dire j’ai faim.
- Mon mari chéri voici six citrouilles garnies de nouilles et d’andouille.
J’ai bu trois goulailles et j’ai dit en bavant :
- J’ai faim !!Apporte moi de la cochonaille !
- Mon mari voici un cochon farci d’un agneau, farci d’une poularde, farcie d’une caille, farcie d’un moineau, farci d’un œuf de coucou, farci d ’ un petit pois, farci d ’ une lentille,farcie d ’un demi grain.
- J ’ en veux encore des victuailles , criai-je à ma mie !
- Mais mon vieux Gargoulligoulou fou, ce n ’est tout fait cuit .
- C ’ est trois fois meilleur tout dégoulinant de sang, dis-je à ma tête de vache et mes pieds de porc.
Puis j ’ ai commencé à manger et je me suis arrêté de mâcher, bloqué par une odeur alléchante . J’ ai reniflé tous les recoins de la maison.
- Cha chent la chair chéche .
 - Mais mon gragocullagoulot beau je ne comprends rien à votre bouillie de viande et de mots .  
- Ça sent la chair fraîche !!!
Je suis allé droit vers le lit et j’ ai sorti sept vermisseaux dodus les un après les autres.
-Ah ah ah ! Qui je vois là ? Sept petit poulets croustillants à croquer !
J ’ ai fixé mon regard mauvais sur ma femme :
- Ah tu voulais me tromper bécasse ? Si tu n’étais pas une vieille carcasse je t’assassinerai toi aussi.
Ma vilanasse de femme a arrêté ma patte géante et m’a dit :
- Il faudrait plutôt les rendre gras. Ces enfants sont bien trop maigres et bien trop petits .Ils ressemblent à des fourmis.
- T’as raison ma vieille boniche. Je vois bientôt mes vieux copains, Grands-Gosier et Bouftoucru. Je vais les inviter .Il faut bien que j’ai quelqu’un pour m’ aider à profiter de ces merveilles... La tête
qu’ ils vont faire ! Ils ne vont pas en croire leurs yeux .On va les engloutir. Ma peste, enferme les dans la chambre de cochon de nos sales gamines. J ’ ai roté et je me suis endormi sur le sol en
rêvant à mes sept bœufs...
Je me suis réveillé à minuit avec l’envie de couper en rondelles mes petits saucissons vivants. Je me voyais déjà avec mon sandwich croquant d’os. Je suis monté au grenier les
chercher. J’ai touché les têtes des enfants et j’ai senti les couronnes de mes filles Plus loin , dans le noir j’ai touché les bonnets de mes saucissons. Je les ai coupés en rondelles. Ensuite je suis reparti me coucher et le matin j’ ai demandé à ma femme d’ aller chercher mes invités. Elle est montée et je l’ai entendu crier. Je suis monté là haut et j’ai vu mes filles coupées en rondelles . Mes vermisseaux s’étaient enfuis...
J’ai demandé à m vilanasse de femmas de me donner mes bottes des sept lieues pour que j’aille chercher ces sales lapins. Après avoir couru,à gauche,à droite, devant,derrière,au milieu, j ’ ai
bondi de montagne en montagne. J’ai franchi les rivières facilement. J’étais tellement fatigué de courir que je me suis posé sur un arbre. J’ai enlevé mes bottes de sept lieues, ma ceinture et mon manteau. Je me suis endormi. Quand je me suis réveillé je n’avais plus mes bottes,Je suis rentré chez moi tristement. J’ai vu que ma femme qui était partie. J’ai cultivé des légumes et fait les
courses et la cuisine tout seul. Maintenant je mange proprement et je ne tue plus les petits enfants perdus. Je suis content car j’ai retrouvé ma femme...